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Il convient de replacer ici une des formulations qui figure dans la colonne de gauche :
Avec le diadème sur la Têt-e... |
Saunière a bien trouvé un trésor, mais ce ne serait en fait que le reste d'un trésor bien plus important.
Un énorme trésor avait déjà été soutiré peu à peu dans les siècles précédents entre autres par François 1er pour construire le château de Chambord (avec l'accord de Rome), par Louis XIII et Richelieu pour des monuments parisiens liés aux institutions, par Louis XIV pour Versailles. Il est important de rappeler que Rennes-le-Château se situe entre Collioure et Carcassonne et pas très loin d'Alet-les-Bains...
En effet depuis la fin XIII° et début XIV° siècles on pompait le sol à Arques (le donjon d'Arques est en fait un derrick de l'époque), le sol est rempli d'énormes cavités dû au front nord-pyrénéen (voir schéma géologique joint) parmi lesquelles une plus grande que les autres (façon améthyste) ayant servi à entreposer un ou plusieurs immenses trésors de Rome et des rois de France (la fille aînée de l'église). Louis XIV a connu l'affaire Fouquet, ce dernier étant prévu et programmé comme un nouveau roi mondial (le tout serait de savoir par qui...).
(Et in Arques à dia ego ?)
Le Bugarach et son contexte géologique Saunière aurait trouvé son trésor du côté des trois dernières lettres (-ins) de Rennes-les-Bains, en haut sur le dessin. La grotte au trésor de Saunière, à l'Est de Rennes-les-Bains, entre Sougraigne et Fourtou vers de la source de la Salz, forêt domaniale de l'Eau Salée (cliquer sur : D74) Gros plan sur l'entrée (interdite) à l'accès vertical très difficile. Donjon d'Arques (Château ?) vue aérienne, se situe au nord de Fourtou (!) et de la grotte de Saunière, non loin de RLC et RLB. |
Géologie du Pech de Bugarach, le plus haut mont des Corbières (1230 m ou 1231), une montagne inversée... Hergé aurait pris la forêt de Camps-sur-l'Agly (à l'Est du Bugarach) comme modèle pour certains décors dans l'affaire Tournesol. Forêt domaniale de Camps-sur-l'Agly (initiales CA = K), à l'Est du col du Linas (cliquer sur : D14) |
De Vinci, qui connaissait bien la région puisque ces ancêtres étaient originaires de Vinça (des cathares exilés en Roussillon et qui finalement ont fuit vers Italie) aurait transcrit cette grande cavité lacustre dans ses deux tableaux de la Vierge aux Rochers, lesquels peuvent en outre être rapprochés de la fontaine de Trevi à Rome.
Saunière (aux dernières découvertes et autres nouvelles actualisées) aurait trouvé son reste de trésor du coté de la source de la Salz, au sud de Serres et d'Arques (entre Fourtou (bien nommé ?) et Sougraigne).
Saunière a offert sur son trésor trois calices anciens en or aux curés de 1°) Saint-Paul de Fenouillet, 2°) Ille-sur-Têt, 3°) Arles-sur-Tech.
Saunière a effectué une magnifique reconversion de l'essentiel de son trésor avec ses investissements à Rennes-le-Château et c'est bien le principal, d'autant que tous les indices concernant cette découverte sont relatés au travers de son oeuvre à RLC d'une façon non exhaustive d'un autre trésor "alchimique" en concomitance, résonance et adéquation avec le premier dans la façon de procéder.
Asmodée, le diable de l'entrée, gardien du ou des trésors cachés :
- Trésors des différents pillages de Rome ?
- Trésor de Blanche de Castille qui fit construire le château d'Angers (dans sa version actuelle), épouse de Louis VIII (le fils de Philippe Auguste), mère (et régente) de Louis IX (dit Saint-Louis) qui connut la révolte des pastoureaux ?
- Trésor des Templiers ? (Collioure était un port Templier)
- Autre(s) trésor(s) ?
Ce qui semble certain c'est que Saunière a bien trouvé un trésor dans une région qui s'y prête (sud des Corbières et nord de la faille nord-pyrénéenne avec la proximité du Bugarach, une montagne inversée ou culbutée), parce que les cavités géologiques y sont nombreuses (Prugnanes ?). Il nous mène au travers de son église et de son domaine à un jeu de piste sur les traces de son trésor, nous offrant de ce fait la possibilité de reconstruire l'antique perception (biomimétique ?) qu'en ont eu les concepteurs et par là même de nous livrer par extrapolation des messages codés nous invitant toutes sortes de réflexion(s) avec ses créations, outre le fait qu'il nous pousse aimablement à se promener dans l'histoire de France, de Rome et du monde, ainsi que dans l'exploration alchimique.
C'est ce qui constitue tout le charme mystérieux de Rennes-Le-Château, un endroit à la fois unique et un merveilleux support de culture ludique pour tous.
LA BOTTE DE SEPT LIEUES ?
La « grande casserole » se repère par observation directe. Dubhe (α UMa), Merak (β UMa), Phecda (γ UMa), Megrez (δ UMa), Alioth (ε UMa), Mizar (ζ UMa) et Alkaid (η UMa) forment l'un des astérismes les plus connus : la « Casserole » (ou parfois, le « Chariot », ou encore la « Cuillère ») de la Grande Ourse. Cet astérisme est tellement caractéristique et brillant que Johann Bayer partit du bout (Dubhe) et le remonta (Alkaid) pour désigner les étoiles de la constellation, au lieu de les classer par magnitude comme il avait l'usage de le faire. (Wikipédia)
Grande Ourse du zodiaque de Denderah, dite aussi "le cuisseau". |
Grande Ourse, constellation... |
Grande Ourse et casserole... "Septem triones" des romains : les 7 boeufs de labour. |
e
Cailloux - Camps sur l'Agly
Hiboux - Soulage
de
Bijoux - Bugarach
u
Genoux - Sougraigne
a
Joujoux (Rota) - Fourtou (Fouquet ?)
a
CHoux - Cubières sur Cinoble
N.B. : Soulatge : ET JE VOUS SOULAGERAI...(fresque RLC)
Swastika construit à partir des repères de solstices et équinoxes (les T du carré TENET), et de l'alignement de l'étoile polaire (actuelle) et de la grande ourse) (secrete base)
Grande Ourse (casserole) * Polaire (Petite Ourse),
Cassiopée (E,M,W ou 3), et Dragon
|
Ciel (Déesse Nout) et Grande Ourse-cuisseau (Mésekhy).
Castel Del Monte,dans le sud de l'Italie, elle-même
en forme de botte, un indice transposable que cet endroit ?
|
(à suivre...)
Extrapolation 1 : Les Wisigoths
Les Wisigoths (Westgoten, ou Goths de
l'Ouest) étaient un peuple germanique issu de la Suède méridionale et
incorporé dans l'Occident romain. Après la chute officielle de l'Empire
romain occidental (476), les Wisigoths ont continué pendant près de 250
ans à jouer un rôle important en Europe occidentale.
Documentation sur le sujet dans :
- Guiraud,
Louis ; Cattaneo, Daniel P. Bulletin de la Société d'études
scientifiques de L'Aude, Tome : 69, 1969 p. 157-168 Sujets : nécropole ;
sondage
- Ferrero, Christophe : Aperçus sur la christianisation des cités wisigothes, entre les Ve et VIIIe siècles : l'exemple de Narbonne, Tarragone et Valence. Les Cahiers du Centre de recherches historiques sur la ville, 1997. - p. 113-130
- Boube, Jean : Contribution à l'étude des sarcophages paléochrétiens du sud-ouest de la France / Aquitania : une revue inter-régionale d'archéologie, 1984. - p. 175-238
- Guiraud, Louis ; Cattaneo, Daniel P : Le cimetière à inhumations du Moural des Morts à Villarzel-Cabardés (Aude) / Bulletin de la Société d'études scientifiques de L'Aude, 1968. - p. 183-194
- Lumley, Henry de et Démians d'Archimbaud, Gabrielle: Le paysage et le climat en Languedoc méditerranéen à la fin du IVe et au début du Ve siècle de notre ère /;. Etudes Quaternaires. Mémoire, 1972. - p. 371-373
- Sassier, Aymeric : Problèmes posés par la sculpture paléochrétienne et préromane en Languedoc-Méditerranéen-Roussillon : survie du relief - influences étrangères -Montpellier : Congrès d'études régionales de la Fédération historique du Languedoc méditerranéen et du Rousillon, 1959.
- Ferrero, Christophe : Aperçus sur la christianisation des cités wisigothes, entre les Ve et VIIIe siècles : l'exemple de Narbonne, Tarragone et Valence. Les Cahiers du Centre de recherches historiques sur la ville, 1997. - p. 113-130
- Boube, Jean : Contribution à l'étude des sarcophages paléochrétiens du sud-ouest de la France / Aquitania : une revue inter-régionale d'archéologie, 1984. - p. 175-238
- Guiraud, Louis ; Cattaneo, Daniel P : Le cimetière à inhumations du Moural des Morts à Villarzel-Cabardés (Aude) / Bulletin de la Société d'études scientifiques de L'Aude, 1968. - p. 183-194
- Lumley, Henry de et Démians d'Archimbaud, Gabrielle: Le paysage et le climat en Languedoc méditerranéen à la fin du IVe et au début du Ve siècle de notre ère /;. Etudes Quaternaires. Mémoire, 1972. - p. 371-373
- Sassier, Aymeric : Problèmes posés par la sculpture paléochrétienne et préromane en Languedoc-Méditerranéen-Roussillon : survie du relief - influences étrangères -Montpellier : Congrès d'études régionales de la Fédération historique du Languedoc méditerranéen et du Rousillon, 1959.
Mais aussi :
http://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/les_goths_de_la_baltique_a_la_mer_noire.asp
http://pagesperso-orange.fr/jean-francois.mangin/index.htm
http://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/l_espagne_wisigothique.asp
http://www.rennes-le-chateau-doc.fr/pre ... t_1993.pdf
http://www.rennes-le-chateau-doc.fr/pressetmagazines/Mondedumystere/Monde_du_mystere_mars_1994.pdf
-L'Express, publié le
http://pagesperso-orange.fr/jean-francois.mangin/index.htm
http://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/l_espagne_wisigothique.asp
http://www.rennes-le-chateau-doc.fr/pre ... t_1993.pdf
http://www.rennes-le-chateau-doc.fr/pressetmagazines/Mondedumystere/Monde_du_mystere_mars_1994.pdf
-L'Express, publié le
L'abbé Saunière et ses mystères
Qu'avait bien pu trouver le curé de Rennes- le-Château pour s'assurer une fortune colossale" Des documents compromettant les Habsbourg" Le trésor des Wisigoths" Le Graal" Ou, plus simplement, s'était-il livré à un vulgaire trafic de messes" Depuis 1885, les hypothèses les plus folles ont circulé. Ce n'est pas fini.
Regardez. Voilà leur dernier coup!» Marcel Captier, garde champêtre et unique employé municipal de Rennes-le-Château, ne s'offusque même plus: à l'entrée de la petite église, sur l'étrange bénitier supporté par un diable grimaçant, les deux cartouches portant des initiales ont été arrachés. «Les statues creuses excitent toujours les chercheurs de trésor, explique-t-il, celui-là s'est laissé enfermer la nuit pour accomplir son forfait.» Un de plus, un de moins...
La pancarte «fouilles interdites» plantée à l'entrée de ce petit village de l'Aude n'a jamais réussi à refroidir les ardeurs des fanatiques du trésor de Rennes-le-Château. Un fantastique magot qu'aurait déniché l'abbé Saunière, curé du village à la Belle Epoque! Tout de même, le garde champêtre salue aujourd'hui un retour au calme, tout relatif. «Il y a dix ans, on n'hésitait pas à user de la dynamite; aujourd'hui, on échafaude des théories alambiquées à base d'ésotérisme et autres sciences kabbalistiques.»
Du coup, ce hameau, perché sur une colline entre Carcassonne et Perpignan, est devenu le catalyseur des plus grands mythes ésotérico-historiques: templiers, cathares, rose-croix, francs-maçons, sans compter quelques autres sociétés encore plus secrètes. Rennes-le-Château, 80 habitants, ne possède ni hôtel ni restaurant. Seul commerce du hameau, une librairie ésotérique, qui expose 104 ouvrages consacrés au mystère du lieu. Chaque année, 30 000 visiteurs font l'ascension de la colline. Une association municipale, Terre de Rhedae, a restauré le presbytère pour le transformer en musée. Mais il est bien difficile d'exposer une réalité historique aussi floue.
Tout commence en 1885, quand Béranger Saunière, jeune prêtre, arrive dans sa nouvelle paroisse. Le personnage n'est pas commun: ce monarchiste militant semble trop ambitieux pour ce trou perdu. Agacée par ses sermons, la République, qui n'a pas encore instauré la séparation entre l'Eglise et l'Etat, lui suspend son traitement. Vivant de la générosité de ses paroissiens, il peut même entreprendre quelques travaux de rénovation dans son église. C'est au cours de ces travaux qu'il va faire une découverte mystérieuse. Mais laquelle? Des parchemins, des reliques, des pièces d'or? Personne n'en saura jamais rien. Mais toujours est-il qu'à partir de cette date, aidé de sa servante et amie, la jolie Marie Dénarnaud, il multiplie les fouilles discrètes dans l'église. Le soir venu, on les aperçoit creusant des trous et déplaçant des tombes dans le cimetière voisin. A quel étrange ouvrage se livrent-ils nuitamment? Le curé ne tarde pas à s'engager dans des dépenses excessives: il rénove l'église de fond en comble, restaure le vieux presbytère et fait construire, à deux pas, la villa Bethania. Celle-ci, agrémentée d'un parc, d'une verrière et d'une tour-bibliothèque néogothique, apparaît comme le comble du luxe aux villageois. Les langues vont bon train. Au point que la hiérarchie catholique, alertée par le train de vie du curé, lui demande des explications. Qu'il justifie maladroitement. Le tribunal d'Eglise le condamnera pour trafic de messes: des dons qu'il aurait reçus en échange d'offices qu'il ne célébrait pas.
C'est aujourd'hui la seule version des faits admise par les sceptiques (il y en a), qui nient l'existence d'un trésor à Rennes-le-Château. «J'ai trouvé, dans les archives confiées par les habitants du village, des dizaines de milliers de reçus de messe. Un trafic, plutôt classique à l'époque, que Saunière avait simplement eu l'idée d'exploiter sur une grande échelle», assure Jean-Jacques Bedu, chef de file des démystificateurs. Impensable, répondent en choeur les partisans du mystère: l'abbé a dépensé plus de 660 000 francs or, soit 11 millions de nos francs. A 1,50 franc la messe, il lui aurait fallu trouver plusieurs centaines de milliers de «clients», ce qui n'était guère possible matériellement. D'ailleurs, Saunière fait appel, et le jugement est cassé par le Vatican. Etrange bienveillance...
Pour corser l'affaire, sa jeune servante et amie, Marie Dénarnaud, héritière des biens de Saunière, décédée en 1917, promet à Noël Corbu, qui lui achète en viager la villa Bethania: «A ma mort, je vous confierai un secret qui peut faire de vous un homme très riche.» Las, la vieille dame est emportée dans la tombe par une attaque. Avec son secret. La légende était née.
L'une des thèses les plus répandues et retenues aujourd'hui par l'écrivain Gérard de Sède, qui fut le premier à écrire sur le sujet, est celle d'un document dynastique concernant les Habsbourg et peut-être le Vatican. Un secret gênant qui aurait permis à Saunière de faire chanter la famille impériale autrichienne. A preuve, les visites d'un «Monsieur Guillaume» au fort accent germanique et qui n'aurait été autre que l'archiduc Johann de Habsbourg. Une thèse étayée par l'accusation d'espionnage qui pesa, un temps, sur Saunière, lorsque éclata la Première Guerre mondiale.
La piste Habsbourg connaît des variantes plus délirantes: dans le salon vieillot de la villa Bethania, Henri Buthion, qui possède et habite le domaine Saunière depuis vingt-sept ans, a eu le temps de faire le tour de la question. Ce monsieur très vieille France en arrive à la conclusion suivante (mais pas définitive): ce sont les attributs sacrés du Saint Empire (dont le casque de l'empereur Constantin, pas moins) que l'abbé aurait trouvés dans la crypte de son église. Pas étonnant que les Habsbourg se soient montrés reconnaissants envers le curé.
Comment diable ces symboles impériaux seraient-
ils arrivés à Rennes-le-Château? Par l'entremise de Sigisbert IV, le prétendu dernier rejeton des Mérovingiens, qui se serait réfugié dans la région et dont le tombeau aurait été trouvé par Saunière.
Les mêmes Mérovingiens sont au coeur d'une thèse encore plus extravagante exposée par trois Anglais qui ont fait de Rennes-le-Château leur fonds de commerce, avec trois énormes best-sellers traduits en 20 langues et autant d'émissions pour la BBC. Jugez plutôt: le Christ ne serait pas mort sur la croix et aurait terminé sa vie en filant le parfait amour avec Marie-Madeleine. De leur union (légitime, une petite consolation pour les catholiques) serait née la dynastie mérovingienne. Celle-ci, du même coup, devenait la seule lignée pouvant se prévaloir du droit divin. De quoi indisposer la plupart des familles royales d'Europe, mais aussi, on le comprend, l'Eglise. D'où l'intervention du Vatican et des Habsbourg, et la fortune subite du curé, dont il fallait acheter le silence. Elémentaire, mon cher Watson...
POUVOIRS SURNATURELS
Autre hypothèse, qui semble, en comparaison, un monument de rigueur scientifique, celle du trésor des Wisigoths: Rennes-le-Château se situe à l'emplacement de l'antique Rhedae, qui fut la dernière place forte de ce peuple barbare. Mais, avant de s'installer en Languedoc et en Espagne, les Wisigoths avaient fait le sac de Rome et y auraient trouvé le trésor du Temple de Jérusalem, rapporté quelques siècles plus tôt par l'empereur Titus. Thèse historiquement plausible et raisonnable mise en avant par l'association Terre de Rhedae. Raisonnable? A une supputation près: dans ce butin pouvait se trouver le mythique chandelier à sept branches en or massif et peut-être même l'Arche d'alliance contenant les tables de la Loi. Ces objets, outre leur valeur inestimable, seraient, tous les occultistes vous le diront, dotés de pouvoirs surnaturels. Oubliés les vulgaires chasseurs d'or, place aux aventuriers de l'Arche perdue! L'emplacement de ces pièces sacrées aurait été connu de groupements d'initiés, tels les cathares ou les templiers, qui en auraient eu, en quelque sorte, la garde. Pour faire bon poids, il ne restait plus qu'à enterrer aussi dans les parages le mythique Graal. On comprend dès lors que, outre diverses sociétés secrètes, une foule de gens illuminés ou peu recommandables, comme les nazis pendant la guerre, se soient intéressés de près à Rennes-le-Château. Sans oublier, bien sûr, les extraterrestres, dont les soucoupes volantes assureraient depuis la nuit des temps une garde aussi discrète que vigilante! Henri Buthion, bien placé pour faire une vaste synthèse des hypothèses les plus diverses et qui - c'est juré - n'a jamais vu un seul film de Spielberg, en est, en tout cas, persuadé. Et il n'est pas le seul.
Loi du genre ou magie des lieux? La plupart des exégètes, même les plus sérieux en apparence, en reviennent toujours à la même hypothèse: la région de Rennes-le-Château serait dotée d'une «géographie sacrée». L'un de ces «lieux où souffle l'esprit», réceptacle d'un grand secret. Et que Saunière, initié peut-être par son frère, prêtre lui aussi, et versé dans l'occultisme, aurait en partie approché (Huysmans est à la mode). Preuve, la symbolique de l'église: entièrement reconstruite par le curé dans le goût douteux de l'époque, elle traduirait, en fait, un message codé. Loge maçonnique pour les uns, templum rosicrucien pour les autres. Alain Ferral, le libraire, a même repéré dans le jardin avoisinant une seconde église: une sorte de réplique à l'envers de la première, qu'il décrypte sur la maquette patiemment reconstituée dans son atelier. Mais il n'en dit pas plus sur sa découverte...
Rien n'est simple: pour d'autres, la clef de l'énigme ne se trouverait pas dans l'église, mais... au Louvre, dans le tableau de Nicolas Poussin «Les Bergers d'Arcadie». Quels rapports avec le village de l'Aude? Aux yeux du chercheur exercé, ils sont évidents: le peintre du xviie siècle était lui-même membre de sociétés secrètes, et le fameux tableau, sujet à de nombreuses analyses. Sur la tombe peinte au centre de la toile, l'inscription «Et in Arcadia Ego» (Et moi aussi en Arcadie) figure également sur la stèle de la marquise de Blanchefort, que l'abbé Saunière avait déplacée dans le cimetière de l'église et cherché à effacer. Enfin, à 10 kilomètres de Rennes-le-Château, à Arques, se trouve une tombe, réplique presque exacte de celle du tableau. Plus troublant: l'arrière-plan dessiné par Poussin reproduirait les collines telles qu'on les voit depuis la tombe d'Arques. Même si cette dernière ne date que de la fin du siècle dernier, il n'en fallait pas plus pour y voir des signes.
Voilà quinze ans que Gérard Lacoste et Frédéric Pineau se passionnent pour l'affaire. Jeunes cadres bardés de solides diplômes, ils ont voulu, assurent-ils, rester à l'écart de la mythologie ambiante. Mais leur volonté de conserver une rigueur toute scientifique les a conduits, eux aussi, sur la piste d'Arcadie. Grâce à laquelle ils ont pu traduire des symboles maçonniques dans le paysage alentour. En correspondance directe et frappante, paraît-il, avec les constellations célestes. «Et bien plus encore», affirme Lacoste avec des lueurs dans les yeux. Car les deux jeunes chercheurs assurent avoir trouvé le secret de Rennes-le-Château, qu'ils ont déposé sous pli cacheté à l'Institut de France. Un trésor? On un objet sacré? «Une révélation fantastique», qu'ils promettent d'expliquer dans le troisième tome de l'ouvrage qu'ils publient à compte d'auteur sur le sujet. Pourquoi ne pas le dévoiler tout de suite? «Pour que les curieux essaient de trouver par eux-mêmes, à partir des indications données dans les deux premiers tomes. Un secret pareil se mérite!» répondent-ils.
Une riche Américaine, Elizabeth Van Buren, surnommée «la milliardaire» dans le pays, ne fait pas, elle, tant d'histoires. Le secret, elle l'a découvert et le livre sans détour: à l'entrée du village, une pancarte indiquant le Sacré-Coeur vous conduit par une route de terre sur un plateau aride. Une fontaine ornée de lions est entourée par un coeur formé de 333 roses (pas une de moins). Nous y voilà: Rennes est tout simplement le coeur de la planète. Les preuves? Un peu de patience: «De ce centre sacré se dégagera de plus en plus d'énergie positive. Et d'ici à un an se produira en ce lieu un événement surnaturel», promet-elle.
Pas étonnant dès lors que, des Habsbourg aux Mérovingiens, en passant, bien sûr, par le Christ, tant de héros se soient donné rendez-vous dans un village en apparence si modeste.
Extrapolation 2 : Les Mérovingiens La pancarte «fouilles interdites» plantée à l'entrée de ce petit village de l'Aude n'a jamais réussi à refroidir les ardeurs des fanatiques du trésor de Rennes-le-Château. Un fantastique magot qu'aurait déniché l'abbé Saunière, curé du village à la Belle Epoque! Tout de même, le garde champêtre salue aujourd'hui un retour au calme, tout relatif. «Il y a dix ans, on n'hésitait pas à user de la dynamite; aujourd'hui, on échafaude des théories alambiquées à base d'ésotérisme et autres sciences kabbalistiques.»
Du coup, ce hameau, perché sur une colline entre Carcassonne et Perpignan, est devenu le catalyseur des plus grands mythes ésotérico-historiques: templiers, cathares, rose-croix, francs-maçons, sans compter quelques autres sociétés encore plus secrètes. Rennes-le-Château, 80 habitants, ne possède ni hôtel ni restaurant. Seul commerce du hameau, une librairie ésotérique, qui expose 104 ouvrages consacrés au mystère du lieu. Chaque année, 30 000 visiteurs font l'ascension de la colline. Une association municipale, Terre de Rhedae, a restauré le presbytère pour le transformer en musée. Mais il est bien difficile d'exposer une réalité historique aussi floue.
Tout commence en 1885, quand Béranger Saunière, jeune prêtre, arrive dans sa nouvelle paroisse. Le personnage n'est pas commun: ce monarchiste militant semble trop ambitieux pour ce trou perdu. Agacée par ses sermons, la République, qui n'a pas encore instauré la séparation entre l'Eglise et l'Etat, lui suspend son traitement. Vivant de la générosité de ses paroissiens, il peut même entreprendre quelques travaux de rénovation dans son église. C'est au cours de ces travaux qu'il va faire une découverte mystérieuse. Mais laquelle? Des parchemins, des reliques, des pièces d'or? Personne n'en saura jamais rien. Mais toujours est-il qu'à partir de cette date, aidé de sa servante et amie, la jolie Marie Dénarnaud, il multiplie les fouilles discrètes dans l'église. Le soir venu, on les aperçoit creusant des trous et déplaçant des tombes dans le cimetière voisin. A quel étrange ouvrage se livrent-ils nuitamment? Le curé ne tarde pas à s'engager dans des dépenses excessives: il rénove l'église de fond en comble, restaure le vieux presbytère et fait construire, à deux pas, la villa Bethania. Celle-ci, agrémentée d'un parc, d'une verrière et d'une tour-bibliothèque néogothique, apparaît comme le comble du luxe aux villageois. Les langues vont bon train. Au point que la hiérarchie catholique, alertée par le train de vie du curé, lui demande des explications. Qu'il justifie maladroitement. Le tribunal d'Eglise le condamnera pour trafic de messes: des dons qu'il aurait reçus en échange d'offices qu'il ne célébrait pas.
C'est aujourd'hui la seule version des faits admise par les sceptiques (il y en a), qui nient l'existence d'un trésor à Rennes-le-Château. «J'ai trouvé, dans les archives confiées par les habitants du village, des dizaines de milliers de reçus de messe. Un trafic, plutôt classique à l'époque, que Saunière avait simplement eu l'idée d'exploiter sur une grande échelle», assure Jean-Jacques Bedu, chef de file des démystificateurs. Impensable, répondent en choeur les partisans du mystère: l'abbé a dépensé plus de 660 000 francs or, soit 11 millions de nos francs. A 1,50 franc la messe, il lui aurait fallu trouver plusieurs centaines de milliers de «clients», ce qui n'était guère possible matériellement. D'ailleurs, Saunière fait appel, et le jugement est cassé par le Vatican. Etrange bienveillance...
Pour corser l'affaire, sa jeune servante et amie, Marie Dénarnaud, héritière des biens de Saunière, décédée en 1917, promet à Noël Corbu, qui lui achète en viager la villa Bethania: «A ma mort, je vous confierai un secret qui peut faire de vous un homme très riche.» Las, la vieille dame est emportée dans la tombe par une attaque. Avec son secret. La légende était née.
L'une des thèses les plus répandues et retenues aujourd'hui par l'écrivain Gérard de Sède, qui fut le premier à écrire sur le sujet, est celle d'un document dynastique concernant les Habsbourg et peut-être le Vatican. Un secret gênant qui aurait permis à Saunière de faire chanter la famille impériale autrichienne. A preuve, les visites d'un «Monsieur Guillaume» au fort accent germanique et qui n'aurait été autre que l'archiduc Johann de Habsbourg. Une thèse étayée par l'accusation d'espionnage qui pesa, un temps, sur Saunière, lorsque éclata la Première Guerre mondiale.
La piste Habsbourg connaît des variantes plus délirantes: dans le salon vieillot de la villa Bethania, Henri Buthion, qui possède et habite le domaine Saunière depuis vingt-sept ans, a eu le temps de faire le tour de la question. Ce monsieur très vieille France en arrive à la conclusion suivante (mais pas définitive): ce sont les attributs sacrés du Saint Empire (dont le casque de l'empereur Constantin, pas moins) que l'abbé aurait trouvés dans la crypte de son église. Pas étonnant que les Habsbourg se soient montrés reconnaissants envers le curé.
Comment diable ces symboles impériaux seraient-
ils arrivés à Rennes-le-Château? Par l'entremise de Sigisbert IV, le prétendu dernier rejeton des Mérovingiens, qui se serait réfugié dans la région et dont le tombeau aurait été trouvé par Saunière.
Les mêmes Mérovingiens sont au coeur d'une thèse encore plus extravagante exposée par trois Anglais qui ont fait de Rennes-le-Château leur fonds de commerce, avec trois énormes best-sellers traduits en 20 langues et autant d'émissions pour la BBC. Jugez plutôt: le Christ ne serait pas mort sur la croix et aurait terminé sa vie en filant le parfait amour avec Marie-Madeleine. De leur union (légitime, une petite consolation pour les catholiques) serait née la dynastie mérovingienne. Celle-ci, du même coup, devenait la seule lignée pouvant se prévaloir du droit divin. De quoi indisposer la plupart des familles royales d'Europe, mais aussi, on le comprend, l'Eglise. D'où l'intervention du Vatican et des Habsbourg, et la fortune subite du curé, dont il fallait acheter le silence. Elémentaire, mon cher Watson...
POUVOIRS SURNATURELS
Autre hypothèse, qui semble, en comparaison, un monument de rigueur scientifique, celle du trésor des Wisigoths: Rennes-le-Château se situe à l'emplacement de l'antique Rhedae, qui fut la dernière place forte de ce peuple barbare. Mais, avant de s'installer en Languedoc et en Espagne, les Wisigoths avaient fait le sac de Rome et y auraient trouvé le trésor du Temple de Jérusalem, rapporté quelques siècles plus tôt par l'empereur Titus. Thèse historiquement plausible et raisonnable mise en avant par l'association Terre de Rhedae. Raisonnable? A une supputation près: dans ce butin pouvait se trouver le mythique chandelier à sept branches en or massif et peut-être même l'Arche d'alliance contenant les tables de la Loi. Ces objets, outre leur valeur inestimable, seraient, tous les occultistes vous le diront, dotés de pouvoirs surnaturels. Oubliés les vulgaires chasseurs d'or, place aux aventuriers de l'Arche perdue! L'emplacement de ces pièces sacrées aurait été connu de groupements d'initiés, tels les cathares ou les templiers, qui en auraient eu, en quelque sorte, la garde. Pour faire bon poids, il ne restait plus qu'à enterrer aussi dans les parages le mythique Graal. On comprend dès lors que, outre diverses sociétés secrètes, une foule de gens illuminés ou peu recommandables, comme les nazis pendant la guerre, se soient intéressés de près à Rennes-le-Château. Sans oublier, bien sûr, les extraterrestres, dont les soucoupes volantes assureraient depuis la nuit des temps une garde aussi discrète que vigilante! Henri Buthion, bien placé pour faire une vaste synthèse des hypothèses les plus diverses et qui - c'est juré - n'a jamais vu un seul film de Spielberg, en est, en tout cas, persuadé. Et il n'est pas le seul.
Loi du genre ou magie des lieux? La plupart des exégètes, même les plus sérieux en apparence, en reviennent toujours à la même hypothèse: la région de Rennes-le-Château serait dotée d'une «géographie sacrée». L'un de ces «lieux où souffle l'esprit», réceptacle d'un grand secret. Et que Saunière, initié peut-être par son frère, prêtre lui aussi, et versé dans l'occultisme, aurait en partie approché (Huysmans est à la mode). Preuve, la symbolique de l'église: entièrement reconstruite par le curé dans le goût douteux de l'époque, elle traduirait, en fait, un message codé. Loge maçonnique pour les uns, templum rosicrucien pour les autres. Alain Ferral, le libraire, a même repéré dans le jardin avoisinant une seconde église: une sorte de réplique à l'envers de la première, qu'il décrypte sur la maquette patiemment reconstituée dans son atelier. Mais il n'en dit pas plus sur sa découverte...
Rien n'est simple: pour d'autres, la clef de l'énigme ne se trouverait pas dans l'église, mais... au Louvre, dans le tableau de Nicolas Poussin «Les Bergers d'Arcadie». Quels rapports avec le village de l'Aude? Aux yeux du chercheur exercé, ils sont évidents: le peintre du xviie siècle était lui-même membre de sociétés secrètes, et le fameux tableau, sujet à de nombreuses analyses. Sur la tombe peinte au centre de la toile, l'inscription «Et in Arcadia Ego» (Et moi aussi en Arcadie) figure également sur la stèle de la marquise de Blanchefort, que l'abbé Saunière avait déplacée dans le cimetière de l'église et cherché à effacer. Enfin, à 10 kilomètres de Rennes-le-Château, à Arques, se trouve une tombe, réplique presque exacte de celle du tableau. Plus troublant: l'arrière-plan dessiné par Poussin reproduirait les collines telles qu'on les voit depuis la tombe d'Arques. Même si cette dernière ne date que de la fin du siècle dernier, il n'en fallait pas plus pour y voir des signes.
Voilà quinze ans que Gérard Lacoste et Frédéric Pineau se passionnent pour l'affaire. Jeunes cadres bardés de solides diplômes, ils ont voulu, assurent-ils, rester à l'écart de la mythologie ambiante. Mais leur volonté de conserver une rigueur toute scientifique les a conduits, eux aussi, sur la piste d'Arcadie. Grâce à laquelle ils ont pu traduire des symboles maçonniques dans le paysage alentour. En correspondance directe et frappante, paraît-il, avec les constellations célestes. «Et bien plus encore», affirme Lacoste avec des lueurs dans les yeux. Car les deux jeunes chercheurs assurent avoir trouvé le secret de Rennes-le-Château, qu'ils ont déposé sous pli cacheté à l'Institut de France. Un trésor? On un objet sacré? «Une révélation fantastique», qu'ils promettent d'expliquer dans le troisième tome de l'ouvrage qu'ils publient à compte d'auteur sur le sujet. Pourquoi ne pas le dévoiler tout de suite? «Pour que les curieux essaient de trouver par eux-mêmes, à partir des indications données dans les deux premiers tomes. Un secret pareil se mérite!» répondent-ils.
Une riche Américaine, Elizabeth Van Buren, surnommée «la milliardaire» dans le pays, ne fait pas, elle, tant d'histoires. Le secret, elle l'a découvert et le livre sans détour: à l'entrée du village, une pancarte indiquant le Sacré-Coeur vous conduit par une route de terre sur un plateau aride. Une fontaine ornée de lions est entourée par un coeur formé de 333 roses (pas une de moins). Nous y voilà: Rennes est tout simplement le coeur de la planète. Les preuves? Un peu de patience: «De ce centre sacré se dégagera de plus en plus d'énergie positive. Et d'ici à un an se produira en ce lieu un événement surnaturel», promet-elle.
Pas étonnant dès lors que, des Habsbourg aux Mérovingiens, en passant, bien sûr, par le Christ, tant de héros se soient donné rendez-vous dans un village en apparence si modeste.
LA DYNASTIE DES MEROVINGIENS
Les Mérovingiens forment une dynastie de rois francs descendants de Mérovée roi d'une
tribu de Francs Saliens. Ils portent des cheveux longs
on les surnommera les rois chevelus. A cette époque, héritant de coutumes romaines, les
rois se comportent comme des propriétaires terriens, à leur mort leurs biens sont
partagés entre les héritiers. Toutes les tentatives d'accroissement du domaine royal,
notamment par les conquêtes territoriales, sont sans cesse remises en cause.
Fréquemment, des conflits éclateront entre les héritiers lorsque l'un d'entre
eux
cherchera à reconstituer le domaine à son profit.
Après le règne de Dagobert 1er
s'amorce une période très troublée annonçant la fin de la dynastie
Mérovingienne. Depuis Childebert 2, la moyenne de la durée de vie des rois
mérovingiens, qui était jusqu'alors de 46 ans, tombe à 28 et l'age moyen d'accession au
trône passe de 18 ans à 9 ans et demi. Il devient évident que ces rois enfants ne vont
plus être que des jouets dans les mains de régents plus ou moins officiels. On peut voir
que Clotaire2 et Dagobert 1er qui font figure d'exception puisqu'ils ont vécu 45 et 35
ans et ont eu un règne personnel tout à fait estimable et même prestigieux. Les maires
des Palais deviennent souvent les vrais rois, certains en feront un usage discret d'autres
auront beaucoup moins de scrupules. Ils finiront par créer une nouvelle dynastie , les
Carolingiens.
L'arrivée de la dynastie carolingienne ne s'étant
pas faite de façon très régulière, les biographes des Carolingiens se sont évertués
à détruire l'image des Mérovingiens, ces rois fainéants que l'on représente
allongés dans un char tiré par des bœufs. Il faut savoir que cet attelage était
traditionnel ( se moque -t-on de la reine d'Angleterre parcourant Londres au 21ème
siècle dans un carrosse tiré par des chevaux ?). Ce sera notamment le cas de Éginhard (
770 - 840) qui était le biographe de Charlemagne. Une grande part des informations qui
nous sont parvenues sous forme écrites viennent de l'Evêque de Tour , Grégoire de Tour
( 538-594) qui a écrit une Histoire des Francs.
Les Francs s'imposent en Gaule alors que l'empire
romain est en déliquescence, ainsi Syagrius qui était un général romain gouvernait un
territoire s'étendant de la Loire à la Somme pour son propre compte.
On parle du
royaume de Syagrius. Les Francs depuis leur entrée en Gaule servaient souvent dans les
troupes romaines. Ils eurent donc le temps de se "romaniser" et de s'habituer au
fonctionnement de l'Empire, lorsqu'ils prirent le pouvoir ils ne remirent pas en question
l'organisation romaine. La grande idée des Mérovingiens fut de "s'associer" à
la religion catholique en aidant les missionnaires à christianiser les peuples
environnants par la conquête de ces régions, en créant des abbayes en donnant des
terres aux évêques, la religion sera le ciment de l'état franc. Ainsi même lorsque le
domaine de Clovis est partagé entre ses enfants chacun d'eux gouvernera comme s'il
gouvernait une province de l'état franc.
Comme le montre l'histogramme ci
dessus qui donne la
moyenne de durée de vie, de durée du règne et d'âge d'accès au trône, les
mérovingiens ont vécu 35 ans en moyenne et ont accédé au trône à l'âge de 15 ans
(9 ans et demi en fin de dynastie).
Il est remarquable de constater l'allongement de la durée de vie au fur et à mesure des
dynasties. Les rois y étaient sensibles comme les peuples.
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ARCHIVES : La Région Concernée très au sud et cartes POstales... |
De Limoux à la frontière sud...et de l'Ariège à la Méditerranée... |
Ceret : https://youtu.be/p6IM9dO1hHo
Paysages des Pyrénées : Du côté du col de Mantet et du Pic de Tres Estelles (Mai 2012) :
Feuillages et mer de nuages... |
Au fond en haut : Le Canigou, vu depuis l'Ouest |
Une éclaircie vers l'Ouest des Pyrénées |
Une vue depuis Sant Marti de la Roca :
Sant Esteve Del Pedreguet d'Ille & Illa l'arrow donne ?
Photos (prises par votre serviteur) à suivre, reproductions complètement autorisées...
http://www.ille-sur-tet.com/la_ville/index_ville.html
Illa et Ille autorisent nombre de possibilités quant à exprimer des éléments appréciables phonologiquement, et ciblés ici :
ILLA est le début de LA LIcorne.
ILLA est aussi de la même consonnance que la fin du nom de Borgia, à ajouter aussi orgues et même Bulles (pontificales).
ILLA prononcé à la francaise peut donner "il y a", "y'a" "il a...", et devient alors intéressant d'y ajouter "de Tet" pour le calembour :"deux têtes".
Se rappeler à Rennes le Château de Monseigneur BILLARD
Villa Bethania...
Allitération
On retrouve Illa dans Exil & Exaltation, nul doute sans importance si ces deux notions n'étaient pas liées à deux autres (musicales ?) : Domicile et Chute ?
La sphère armillaire est aussi connue sous le nom d'« astrolabe sphérique »
L'Iliade et l'Odyssée d'Homère avec Hector et Achille...
Cornouiller
Cornouaille
Sybille
l'élision
Ouailles
Callisto
Oscillations
Marguillerie
Manzanilla
RavaiLlaC
à suivre...
Façade et entrée exposée Sud |
La Nef, vers l'entrée-sortie Sud |
Le Clocher, à gauche de la façade, pris ici du côté Ouest |
Clocher côté sud |
Haut de la façade, exposée sud |
Détail façade au dessus de l'entrée, exposée sud |
Place del Ram, sortie Est |
En façade, de face au soleil... |
Sur chaque pi-lier... |
ANSIGNAN, en signant fol cygne d'éthique quête (Sept. 2013)
Vue du canal sur l'aqueduc et au fond le mont "SerRe de VerGes". Le croisement d'eaux d'en haut canalisées et d'eaux d'en bas : l'Agly, d'un jeu dit raie même plus : à l'aide du pont-aqueduc à deux en un... A 29 arches De synodiques ou si modiques lunAisons (de 29,530589 J) par les 2 bras et les 9 doigts (visibles et invincibles ?) de la Joconde, 354 en Scène 12 mois à l'an et que 13 x 28 = 364, d'X Isis ou par là ? |
Aqueduc derrière l'éPaule de La Joconde, et autre mont en haut à droite de l'extrait.
D'eaux, pas d'os, par la queue du chien
en bas du dos ! Milou ->Mouli(n) ?
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Mont "SerRe de VerGes", une allure de Pique Grosse au Bugarach ? Entre autres monts de la vallée des aigles... |
Pont-Aqueduc sur l'Agly à Ansignan... |
Pont-aqueduc et val d'Agly à Ansignan |
Le mont "Serre de Verges" et le Val d'Agly (inondable) juste en aval du pont-aqueduc... |
Sortie du passage du pont-aqueduc (à droite) et décrochement : aqueduc seul en prolongement à la prise d'eau, vue par l'amont gauche. |
Correspondances
La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers.
Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
— Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
— Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,
Ayant l’expansion des choses infinies,
Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,
Qui chantent les transports de l’esprit et des sens.
Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,
Qui chantent les transports de l’esprit et des sens.
Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, IV.
à suivre...
Entrée de passage du pont-aquedUc par L'aMOnt droIt |
Pont-aqueduc et décrochement en aval rive gauche... Parapet à gauche devant le lit mineur de l'Agly. |
Après le bout de la partie pont...en rive gauche.
Partie aqueduc seule en aval rive gauche.
Passage sur l'arche sous le canal d'aqueduc vers rive droite
Ansignan : pont-aqueduc, val d'Agly (lit majeur), vignes et village, prise de vue générale par le nord (amont). |
Le Bugarach vu depuis le Moulin de Cubières sur Cinoble |
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