Rodin : Les 6 bourgeois de Calais |
Hotel de Ville de Calais |
Après avoir remporté la victoire à la bataille de Crécy-en-Ponthieu en 1346, recherchant une ville portuaire qui serait la clef pour le débarquement de ses troupes en France, il se pressa d’aller faire le siège de Calais et commença, le 4 septembre 1346, l’investissement de la place pour un siège qui devait durer onze mois.
Début septembre 1346, la ville protégée par les marais qui l'entourent et qui sont envahis par les eaux à chaque marée, était défendue par une garnison placée sous le commandement d’un chevalier originaire de Bourgogne, Jean de Vienne secondé par un certain nombre de chevaliers d’Artois dont Jean Froissart nous a transmis les noms : Ernoulz d’Audrehem, Jehans de Surie (ou, de Sury), Baudouins de Belleborne (ou, de Bellebrune), Joffroy de le Motte, Pépin de Were (ou, de Wiere, ou, de Werie), auxquels la chronique normande ajoute les sires de Beaulo, de Grigny.
Voyant l’armée anglaise définitivement établie (pour un siège au finish), Jean de Vienne, craignant avec raison d’être contraint par la famine à se rendre, résolut de se défaire de bouches inutiles et d’expulser de la ville les personnes dépourvues de biens et de provisions (entre 500 et 1700 personnes selon les chroniqueurs)…
As de coupe |
Le roi Édouard III résolut de bloquer l’entrée du chenal avec des obstacles de toute nature et à partir de juin 1347, il fut impossible pour les Français de ravitailler Calais…
En désespoir de cause, le capitaine Jean de Vienne écrivit une lettre au roi de France, Philippe VI de Valois, lui demandant de venir lui porter secours « …la garnison n’avait d’autres alternatives que de tenter une sortie désespérée : nous aimons mieux mourir aux champs honorablement que de nous manger l’un l’autre !.. ».
Cette lettre transmise par l’intermédiaire d’un bateau génois fut interceptée par la marine anglaise et ne parvint donc jamais à Philippe VI.
Le 27 juin 1347, l’armée française parut néanmoins à hauteur de Sangatte. Des Flamands et des Teutons se portèrent du côté anglais, et des Hennuyers du côté français.
Deux légats du pape furent expédiés à Calais et une trêve de trois jours fut conclue.
Le blocage de tous les passages menant à Calais par les Anglais empêchant le roi de France d’intervenir, Jean de Vienne, pressé par la population de Calais assiégée depuis onze mois, demanda alors à parlementer avec le roi anglais sur la reddition de Calais à condition d’épargner la population et la garnison.
Furieux de la résistance de Calais, Édouard III voulait en massacrer la population, mais il accepta néanmoins, aux termes de cette négociation, de l’épargner à la condition que six notables viennent à lui, tête et pieds nus, avec une corde autour du cou pour être pendus : ce furent Eustache de Saint Pierre, Jehan d’Aire, Pierre de Wissant et son frère Jacques, Jean de Fiennes, et Andrieux d’Andres.
À leur arrivée auprès d’Édouard III, ces six bourgeois de Calais furent toutefois épargnés grâce à l’intervention de l’épouse du roi anglais, Philippa de Hainaut, qui, fondant en larmes, implora son mari de les épargner.
Édouard III accepta encore de faire grâce, mais exila tous les Calaisiens qui ne lui faisaient pas serment d’allégeance pour les remplacer par des citoyens anglais.
Face à l'hôtel de ville de Calais, l’original des neuf copies du monument exécuté par Auguste Rodin, les Bourgeois de Calais, est érigé en commémoration de cet évènement. (Source : Wikipédia)
La réflexion du Baron : Mais la reconquête de Calais interviendra en 1558...cette perte sera considérée par la reine Marie Tudor comme un affreux malheur.
Tous les chemins ne mènent-ils pas à Rome ,à l'issue de notre plein gré ?!!..
RépondreSupprimerPatatra , Tournicoti , tournicoton ...( extrait du Manège Anchanté , Pollux & Castor ..)..
Salutations ...@+
Ou bien à ILLE ?
RépondreSupprimerpar la sainte bouteille...à la mer
@+
Aude-Ille- de Ré , pas- T- deux têtes..
RépondreSupprimer@+
Et tout le reste...
RépondreSupprimer@+