SOL y LunA : alchimie de Pâques et potentiel d'Epacte |
Comme un oeuf neuf aux planètes d'oeil ? |
Cette date fait l’objet d’une définition de nature astronomique : en l’an 325, le concile de Nicée a décrété la règle suivante : Pâques est célébré le dimanche qui suit le quatorzième jour de la lune qui atteint cet âge au 21 mars ou immédiatement après. Autrement dit, c’est le premier dimanche qui suit la première pleine lune le 21 mars ou après (marquant le début du printemps). Avant ce concile, la fête suivait des règles variables, influencées par la date de Pessa'h. Dans cette définition, l’expression « âge de la lune » n’est pas prise dans son sens usuel : l’âge est compté en jours entiers, à partir du jour de la nouvelle lune. De plus, c’est la lune de comput (dite aussi lune pascale) qui est utilisée, et non la nouvelle lune réelle. La date ne dépend ni des tables astronomiques, ni d’une observation directe du croissant (pratique encore en usage pour l’observation de certaines fêtes musulmanes). Ce n'est pas la date de l'équinoxe de printemps, mais bien le 21 mars, qui est utilisée comme date de référence (l'équinoxe de printemps tombe souvent un 21 mars, mais aussi le 20 mars). Par construction, Pâques se situe au plus tôt le 22 mars. Cela se produit quand la lunaison pascale commence le 8 mars (nouvelle lune) et que le 22 mars est un dimanche (postérieur à l'équinoxe qui coïncide ce jour-là avec la pleine lune de comput).
Au contraire la date la plus tardive possible est le 25 avril. En effet, dans le comput grégorien, une lunaison (nouvelle lune) peut commencer le 7 mars. Le quatorzième jour (dernière pleine lune d’hiver) tombe alors le 20 mars et la pleine lune suivante (première pleine lune du printemps) est le 18 avril (29 jours après). Si ce 18 avril est déjà un dimanche, Pâques tombe le dimanche suivant (le 25). Il en est de même dans le comput julien car, même s’il n’y a pas de nouvelle lune possible le 7 mars dans ce calendrier, une lunaison qui commencerait le 6 mars julien durerait alors 30 jours et non 29. La détermination de la date de Pâques chrétienne a fait l'objet de nombreuses études. En 463, la pape Hilaire a approuvé le cycle pascal calculé par Victorin d'Aquitaine, approuvé en Gaule au concile d'Orléans de 541. En 525, c'est Denys le Petit qui a établi le cycle pascal adopté par l'église catholique.
Éléments du comput ecclésiastique : Le comput julien utilise deux éléments, la lettre dominicale et le nombre d’or astronomique. Le comput grégorien utilise la lettre dominicale et l’épacte, mais la connaissance du nombre d’or est aussi nécessaire, contrairement à ce qui est généralement affirmé. Car le cycle solaire est un élément dont l’emploi est équivalent à celui de la lettre dominicale julienne. (Source : Wikipédia)
La réflexion du Baron : Pour autant que Solstices et Equinoxes soient notions spécifiquement solaires, Pâques y inclue la donne lunaire pour du soli-lunaire...
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